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Portugal-Toujours pas de majorité pour Montenegro, l'extrême droite en nette hausse
information fournie par Reuters 19/05/2025 à 13:32

La coalition de centre-droit Alliance démocratique (AD), au pouvoir au Portugal, est arrivée dimanche en tête des élections législatives, les troisièmes en trois ans, sans pour autant s'assurer une majorité absolue à l'Assemblée de la République, une situation qui la condamne de nouveau à l'instabilité.

Le scrutin, qui suivait les élections législatives de mars 2024 marquées par la victoire du centre-droit après huit ans de pouvoir socialiste, a été marqué par la progression du parti d'extrême droite Chega ("Assez"), qui pourrait devenir la première force d'opposition.

Le Premier ministre sortant Luis Montenegro a néanmoins salué un vote de confiance pour sa coalition avec 31,2% des voix et 86 députés (+9) sur 230 sièges.

"Les Portugais ne veulent pas d'autres élections anticipées, ils veulent une législature de quatre ans", a-t-il dit à des partisans.

Chega (22,6%, 1,34 million de voix, +8 sièges) et le Parti socialiste ont obtenu le même nombre de sièges - 58 -, selon des résultats provisoires, mais le parti d'extrême droite pourrait dépasser le Parti socialiste une fois clos le dépouillement des suffrages des Portugais de l'étranger (quatre sièges en jeu).

Le Parti socialiste comptait 78 sièges dans la précédente législature. Son dirigeant, Pedro Nuno Santos, a annoncé sa démission.

"Nous avons réussi ce qu'aucun parti n'a réussi au Portugal. Nous pouvons déclarer au pays aujourd'hui que le bipartisme au Portugal, c'est fini", a déclaré le dirigeant de Chega, Andre Ventura, devant des militants enthousiastes à Lisbonne.

"Rien ne sera plus comme avant", a-t-il souligné, ajoutant que son parti, créé il y a à peine six ans, avait toujours fait mentir les sondages.

Le conservateur Luis Montenegro a déclaré qu'il formerait un gouvernement minoritaire, refusant toute alliance avec l'extrême droite.

Chega accuse les partis de gouvernement de "corruption", prône un renforcement de l'arsenal répressif, notamment la castration chimique des coupables de viol, et entend fermer "la porte" à l'immigration.

(Reportage Sergio Goncalves, Catarina Demony; version française Sophie Louet, édité par Tangi Salaün)

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